Dans le paysage des gagnants de la loterie, il y a des histoires qui tournent à l’idylle… et puis, il y a celle de Michael Carroll, alias le « Roi des Chavs » (type des banlieues
). Gagner presque 10 millions de livres sterling à seulement 19 ans ? C’est sûr, ça peut donner le vertige. Mais accrochez-vous, car le destin de Carroll, c’est un tour de montagnes russes sans freins !
D’un coup, sa vie bascule : terminé le boulot de ramasseurs des poubelles, place à un train de vie absolument démesuré. Drogues, alcool, escapades dans les bordels… il met le paquet, sans retenue aucune. Il n’hésitait pas à se vanter ouvertement d’avoir eu des liaisons avec plus de 4 000 femmes et d’organiser des fêtes dignes de la Rome antique. Au menu ? « Orgies romaines » où, comme il le disait lui-même, des femmes nues servaient de la cocaïne sur des plateaux d’argent, et des nuits où il « s’occupait » de huit partenaires à la fois. Eh oui, on touche là au summum du rock’n’roll version Carroll !
Si ces soirées coûtaient parfois jusqu’à 50 000 livres, ce n’était pourtant qu’un aperçu de ses dépenses folles. Carroll claquait même près de 2 000 livres par jour rien qu’en poudre blanche, sans compter les bouteilles qui défilaient au petit matin. Il reconnaît aujourd’hui avoir sombré dans l’alcoolisme, commençant ses journées par trois lignes de cocaïne et un demi-litre de vodka… Et tout ça, il l’avoue sans détours, sans jamais faire machine arrière.
Hélas, impossible de conjuguer excès et fortune sur le long terme : la dégringolade fut brutale. Ruiné, abandonné par sa femme, dos au mur, le voilà obligé de retourner trier les poubelles, là où tout avait commencé. Une véritable claque, doublée récemment par le drame de la disparition de sa sœur, victime d’un arrêt cardiaque après une nuit de trop — un choc pour la famille, et une nouvelle épreuve sur la longue liste de ses galères.
Mais alors, après tout ce cirque, Carroll regrette-t-il sa folle décennie ? Pas une seconde. Il le répète haut et fort : ces dix ans furent « les meilleurs de sa vie pour une livre sterling », et il ne voudrait en rien réécrire l’histoire. Voilà un homme qui assume tout, jusqu’au bout, même les choix les plus discutables !
Des folies dépensières ? Des investissements hasardeux ? Un train de vie insoutenable ? Pas besoin d’en rajouter : la preuve éclatante que l’argent n’achète pas le bonheur… mais peut, parfois, offrir un ticket pour une épopée hors du commun.
Quant à vous, face à cette histoire qui frise l’incroyable, qu’en pensez-vous ? Fascinés ou consternés ? Vous vous laisseriez tenter par le tourbillon Carroll ? Partagez votre avis, ça promet des débats animés !